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Ecrire pour lire !

Ecrire ... pour dire qu'il faut lire !

 

Une rentrée sous le signe de la lecture !

 

D’après le texte de Jules Vallès.

 

 

 

 

 

     Je me retourne, rien. Tout est désert, personne. Pas de surveillant, pas de professeur, rien … Pas un chat !

 

     Au centre de la cour un vieil arbre dépéri. Dans mon dos une porte grince puis en courant d'air en sort.

 

J'ai froid.

 

     Je m'avance vers la porte. Elle donne sur un couloir sombre. Tout au fond, une pièce. Je distingue une brève lumière vacillante. J’entre !

 

     La lampe était très sale, la pièce était très froide et sombre, poussiéreuse et humide. Un large trou dans le toit donnait sur l'extérieur.

 

Je m'avance ...

 

     Tout à coup, je dérape sur quelque chose ! Je chute et viens m'écrouler dans les décombres de ce qui fut autrefois une salle de classe !

 

Devant moi, un livre! Celui-ci paraissait être le dernier vestige d'une bibliothèque. A ma grande surprise, il était en bon état… Je l'ouvre et me plonge dans l'histoire.

 

     L'univers autour de moi se trouble et se reconstruit. Au loin, je vois un navire submergé par les vagues, le fracas est assourdissant. Derrière moi, je perçois une île comme un mirage…

 

     La salle s'est comme réchauffée, c'est comme si j'étais sur une île tropicale ! Je me sens tout à coup en sécurité dans un endroit agréable et lumineux puis à présent ma vision et mes images se troublent à nouveau, puis plus rien…

 

     Combien de temps ai-je dormi ? A côté de moi était resté le livre de  Robinson Crusoé . Mes yeux me piquent ! Et soudain, DRING, une sonnerie retentit ! J'attrape le livre, je le mets dans mon sac et sors en courant ! Devant moi un soleil radieux m'accueille et je vois mes amis me faire de grands signes de mains. Je les rejoins et à ce moment là, je perçois comme l'ombre d'un homme souriant accompagné d'un indigène, qui me fait signe d'avancer, puis ils disparurent…

 

 

 

Maxime, 2L

 

 

 

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J’arrive devant mon lycée, il est immense ! Alors que je traverse la route pour rejoindre le portail grand ouvert, je me rends soudainement compte que la cour est déserte, vidée. Il n’y a pas un bruit.

 

Je me demande alors si je ne me suis pas trompée de jour . Suis-je en retard ? Ou en avance ? Mais le portail ouvert m’indique qu’il y a quelqu’un. Je m’avance donc dans la grande cour.

 

Le silence est pesant, angoissant, perturbant. Je fais plusieurs fois le tour du lycée mais aucune manifestation, aucune présence ne se fait ressentir.

 

Je décide donc d’aller à la vie scolaire où j’obtiendrai peut-être je des renseignements. Puis je vois un livre posé sur une table : « Robinson Crusoé ». Je m’assois sur la chaise et ouvre l’ouvrage.

 

Soudain, j’entends des cris, des rires, comme des sauvages chassant une proie. Effrayée, je me réfugie dans un bâtiment dans l’espoir qu’ils ne me trouvent pas. Dans la salle aucune issue. Je me suis pris au piège, j’entends des pas. Le rythme lent des lances tapant sur le sol. A moins que ce soit une canne ? Une musique retentit, ils appellent des renforts ! La porte s’ouvre puis une forte lumière m’éblouit. Je me suis endormie. Les autres élèves arrivent.

 

 

 

Lola, 2L

 

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Me voilà seul... Perdu au milieu de nulle part ou plutôt dans cette mystérieuse cour de lycée. Je déambule quand soudain, je trébuche sur un objet ! Mais quoi ? Je me retourne et vois un livre : ROBINSON CRUSOÉ !

 

 

 

Dix, vingt, trente pages, je ne peux plus m’arrêter de lire : Robinson m'emporte avec lui...

 

La tempête équatoriale fait rage. La pluie, le vent, les vagues, tout se déchaîne avec une force effrayante ! Éblouis par les éclairs qui lézardent le ciel, nous cherchons un abri. L'orage gronde à en faire trembler le sol. Je trouve le préau et m'y abrite tandis que lui aperçoit au loin, une grotte. Malheureusement, celle-ci est séparée par un cour d'eau assez agité. Il prend son élan puis, saute par dessus avant de se réceptionner et glisser sur le sol boueux. Il se relève, puis dans un dernier espoir, boitille jusqu'à la grotte. Épuisé mais à l'abri, il s'écroule lourdement sur le parterre de roche.

 

Survivra-t-il encore longtemps dans cette île déserte ?

 

À suivre...

 

Une horrible sensation vient de parcourir mes doigts : il ne me reste plus de pages à dévorer...

 

Comment allais-je survivre, seul, sans Robinson, dans ce lycée désert ?

 

 

 

Esteban, 2L

 

 

 

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